Tout projet de création d’entreprise est conditionné soit par des aides financières soit par des apports venant des entrepreneurs et investisseurs. Il existe un bon nombre de solutions de financement si vous voulez vous lancer dans les startups. Tout dépend de la taille et du secteur d’activité de son entreprise.
Le crédit bancaire pour une meilleure assurance
Ce plan de financement est le plus plébiscité des jeunes entreprises en cours de lancement. Que ce soit une TPE (très petite entreprise) ou une PME (petites et moyennes entreprises), tout le monde a le droit de bénéficier de ce mode de financement si les modalités administratives et financières établies par la banque sont respectées. Les trois catégories de prêts qui peuvent être accordés sont le crédit bancaire classique, l’affacturage et le crédit-bail.
Dans le but de constituer un dossier de qualité et solvable auprès des institutions financières, il est primordial d’établir un business-plan clair et précis. Ce document doit contenir les objectifs globaux de l’entreprise, le bilan et le compte de résultat prévisionnels. Il n’est pas nécessaire de réduire les coûts liés à l’entreprise. Au contraire, les banquiers favorisent les budgets conformes aux prix nominaux. D’ailleurs, cela évite également les problèmes liés à la gestion de trésorerie.
Le financement participatif
Cette méthode consiste à mettre en relation divers collaborateurs et entrepreneurs, ou même un réseau d’investisseurs en vue d’obtenir un fonds de financement. Il peut s’agir d’un financement par capital, par prêt ou, si la relation avec l’investisseur est particulièrement bonne, par dons. Pour cette dernière, on parle souvent de « love money ».
Dans la réalisation des acteurs de financement, il est mieux conseillé de faire appel à un porteur de projet ou un incubateur. Ce professionnel vous aide à rechercher des associés fiables et peut apporter une analyse critique de votre dossier en vue d’obtenir un projet innovant et attractif. Vous pouvez également entrer sur une plateforme spécialisée en participations sur Internet. De cette manière, vous disposez de plusieurs contribuables afin de vous aider.
Par ailleurs, pour sécuriser votre projet, il est impératif de recourir à un expert-comptable et un assureur. Le premier s’occupe des questions administratives, financières et légales telles que le choix de la méthode de participation adéquate, la part de chaque collaborateur ou la rédaction d’un contrat en bonne et due forme.
Les modes de financement alternatifs
Outre les méthodes classiques, l’État français a également établi quelques solutions en vue de booster la relance économique après la crise de la Covid. Parmi les propositions accessibles, on distingue les prêts d’honneur, la microfinance ou même la participation à des concours spécifiés aux jeunes entreprises innovantes.
Pour le prêt d’honneur, l’entrepreneur prend l’initiative personnelle de solliciter l’octroi d’une somme définie auprès de l’institution de son choix. Il bénéficie alors d’un taux d’intérêt pratiquement nul, sans avoir à présenter un quelconque apport personnel. Le microcrédit est destiné aux entrepreneurs ne disposant pas d’un revenu suffisant pour remplir les conditions des banques. Néanmoins, la somme accordée dans les deux cas est plafonnée par rapport à la capacité de remboursement de l’entrepreneur.
